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Frais de notaire par département

Frais de notaire par département : 80 % sont des taxes ! Découvrez les différences entre ancien et neuf, les départements les moins chers, ainsi que les astuces pour réduire vos frais (mobilier déductible, frais d’agence). Préparez votre achat immobilier sereinement.

11/18/20259 min read

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Frais de notaire par département

Frais de notaire par département : ce que vous devez savoir

L'essentiel à retenir : Les frais de notaire ne rémunèrent pas seulement le notaire, mais incluent surtout 80% de taxes pour l'État. Pour un achat, prévoyez 7-8% du prix dans l'ancien contre 2-3% dans le neuf. Détail clé : déduire le mobilier ou isoler les frais d'agence peut réduire la facture. Une répartition inégale mais stratégique à connaître avant de franchir le pas.

Vous vous imaginez déjà débourser une fortune en frais de notaire ? Saviez-vous que 80 % de ces frais sont en réalité des taxes versées à l’État et aux collectivités ? Entre l’immobilier ancien (7 à 8 % du prix) et le neuf (2 à 3 %), les écarts sont flagrants, d’autant que certains départements comme l’Indre ou le Morbihan appliquent des taux réduits. Ce guide vous dévoile les secrets de cette facture mystérieuse, les leviers légaux pour l’alléger (mobilier déductible, frais d’agence isolés), et même les pièges à éviter. Prêt à économiser des centaines d’euros sans prise de risque ?

  1. Frais de notaire : bien plus que la simple paye du notaire

  2. De quoi se composent réellement les frais de notaire ?

  3. Calcul des frais de notaire : le match immobilier ancien vs. immobilier neuf

  4. Pourquoi les frais de notaire varient d'un département à l'autre ?

  5. Mes astuces pour réduire légalement vos frais de notaire

  6. Et pour une succession ou une donation, ça se passe comment ?

  7. Frais de notaire : ce qu'il faut retenir pour bien préparer votre projet

Frais de notaire : bien plus que la simple paye du notaire

Vous vous lancez dans un projet d'achat immobilier et le terme "frais de notaire" revient sans cesse ? Vous vous imaginez déjà signer un chèque colossal juste pour le notaire ? Rassurez-vous, cette appellation est trompeuse.

Force est de constater que 80 % des frais de notaire correspondent en réalité à des taxes collectées pour l'État et les collectivités. Seule une fraction réduite rémunère effectivement le notaire. C'est donc une erreur de croire que ces frais représentent un simple chèque pour ses services.

Qui paie les frais de notaire ? L'acquéreur, soit l'acheteur du bien, supporte cette charge dans 99 % des cas. Une exception existe toutefois pour les primo-accédants dans certains départements, comme expliqué plus en détail sur le site du Service Public.

Place à la transparence : ces frais incluent aussi des débours (frais annexes comme les consultations cadastrales) et la rémunération du notaire (soumise à un barème réglementé). Inutile de chercher à économiser sur les taxes : elles représentent la part incompressible.

Alors, comment estimer ces frais selon votre département ? Si vous voulez comprendre pourquoi ces montants varient entre Paris et Marseille, direction la prochaine section.

De quoi se composent réellement les frais de notaire ?

Ouvrons la boîte noire des frais de notaire. Ces frais se divisent en trois catégories : droits et taxes, débours, rémunération du notaire. Entrons dans le détail pour comprendre leurs enjeux.

Les droits et taxes : la part du lion pour l'État

Ils représentent 80 % du total. Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), ou taxe de publicité foncière (TPF), sont reversés au département et à la commune. Un logement ancien subit un taux de 5,81 %, contre 0,715 % pour un neuf. La contribution de sécurité immobilière (CSI) de 0,1 % (ex. 100 € pour un bien de 100 000 €) complète cette part. Ces taxes financent des dépenses sociales.

Les débours : le remboursement des frais avancés par le notaire

Ils pèsent 10 % du total. Les débours couvrent les frais réels du notaire pour des prestations extérieures : publication au fichier immobilier, documents d’urbanisme ou rémunération d’un géomètre-expert (ex. recherche cadastrale 50-100 €). Le notaire ne fait aucune marge sur ces montants.

La rémunération du notaire : les émoluments et honoraires

La rémunération représente 10 % du total. Les émoluments suivent un barème réglementé : 3,87 % sur les premiers 6 500 €, puis taux décroissants (ex. 1,06 % au-delà de 60 000 €). Le notaire peut appliquer une remise de 20 % pour les biens de plus de 100 000 €. Les honoraires, libres de fixation, concernent les prestations non réglementées (conseil juridique). Les émoluments s’appliquent aux ventes classiques, soumis à 20 % TVA.

Calcul des frais de notaire : le match immobilier ancien vs. immobilier neuf

Dans l'immobilier ancien : les frais "classiques"

Force est de constater que l'immobilier ancien vous coûte 7 à 8 % du prix d'achat. Pourquoi un tel écart avec le neuf ? La taxe de publicité foncière (TPF) s'applique en taux plein. Par exemple, dans 90 % des départements, vous payez 5,80 % du prix d'acquisition. Certains territoires comme l'Indre ou le Morbihan bénéficient d'un taux réduit à 5,09 %. Source officielle : cette taxe constitue 75 % du montant total. Pour un bien à 300 000 €, cela représente 17 400 € de TPF contre 2 145 € dans le neuf.

Dans l'immobilier neuf : des frais "réduits"

2 à 3 % du prix de vente, c'est le sésame pour l'immobilier neuf. La TVA déjà incluse dans le prix fait chuter la taxe de publicité foncière à 0,715 %, évitant la double taxation. Ce taux s'applique depuis 2011 aux biens neufs et aux VEFA. Détail réglementaire : des exonérations locales existent, comme à Lamentin (Guadeloupe) où la taxe communale tombe à 0,70 %.

Le calcul des émoluments du notaire : une grille tarifaire nationale

Les émoluments du notaire suivent un barème progressif :

  • 0 à 6 500 € : 3,870 %

  • 6 501 à 17 000 € : 1,596 %

  • 17 001 à 60 000 € : 1,064 %

  • Au-delà de 60 000 € : 0,799 %

Avec TVA (20 %), un bien à 200 000 € génère environ 2 394 € de rémunération. Le notaire peut offrir une remise de 20 % sur les tranches au-delà de 100 000 €. À cela s'ajoutent les frais de formalités (environ 800 €) et les débours (400 € en moyenne). Barème officiel : vérifiez vos calculs avec les données actualisées.

Pourquoi les frais de notaire varient d'un département à l'autre ?

Le coupable : le taux des droits de mutation (DMTO)

Force est de constater que la principale source de variation des frais de notaire provient du taux des droits de mutation (DMTO), aussi appelés taxe de publicité foncière. Ces taxes représentent plus des trois-quarts du montant total et sont votées localement par chaque conseil départemental. En ce qui concerne les biens anciens, ce taux peut varier entre 5,09 % et 6,31 % selon les décisions politiques locales. Cette autonomie explique pourquoi l'acquisition d'un bien à Paris ou en région peut entraîner des écarts sensibles dans le coût global de la transaction.

Les départements "moins chers" : qui sont les bons élèves ?

Dans le détail, la grande majorité des départements appliquent le taux plafond de 5,80 % depuis 2014. Cependant, quatre exceptions persistent : l'Indre, l'Isère, le Morbihan et Mayotte, qui maintiennent le taux historique de 5,09 %. Cela rend ces zones particulièrement attractives pour les acheteurs, avec un écart de 0,71 point qui se traduit par des économies concrètes sur l'acquisition d'un bien. Par exemple, sur un achat de 200 000 €, cette différence représente environ 1 420 € d'économie.

Comparatif du taux des droits de mutation (TPF) dans l'ancien Département(s) Taux des droits de mutation appliqué Indre, Isère, Morbihan, Mayotte 5,09 % Majorité des autres départements 5,80 % (ou jusqu'à 5,80%) Note explicative : "Cette différence de 0,71 point de pourcentage a un impact direct sur le montant total de vos frais d'acquisition."

Attention à la hausse potentielle

À surveiller de près : une réforme autorise les départements à augmenter leur taux DMTO de 0,5 point à partir du 1er avril 2025, avec un plafond désormais à 5 %. Cette décision dépendra de chaque conseil départemental, mais les primo-accédants pourraient être protégés de cette hausse selon les dernières annonces. Malgré tout, cette possibilité créerait davantage d'inégalités territoriales. Pour anticiper ces évolutions, mieux vaut anticiper votre projet immobilier.

Mes astuces pour réduire légalement vos frais de notaire

Force est de constater que les frais de notaire pèsent lourd dans un achat immobilier. Malgré tout, certains leviers existent pour optimiser leur montant. À mon sens, il serait dommage de les ignorer !

Déduisez la valeur du mobilier

Les frais de notaire se calculent sur la valeur du bien, pas sur celle du mobilier. En isolant les meubles dans le compromis de vente, vous réduisez la base taxable. Cuisine équipée, électroménager, ou même meubles de jardin peuvent être déduits, à condition qu’ils soient facilement retirables (non intégrés).

Comment s’y prendre ? Listez chaque élément avec sa valeur estimée dans l’acte préliminaire. Une tolérance de 5 % du prix du bien est admise sans justificatif, mais mieux vaut rester raisonnable. Au-delà, préparez des factures ou une expertise pour éviter les soupçons de l’administration

Isolez les frais d’agence immobilière

Les honoraires de l’agence, si à votre charge, ne doivent pas être inclus dans la base de calcul des frais de notaire. La clé ? Les mentionner séparément dans le compromis. C’est une condition indispensable pour qu’ils soient exclus du prix imposable.

Pour maximiser cette stratégie :

  • Astuce n°1 : Listez les biens mobiliers (cuisine, électroménager, meubles) et leur valeur dans le compromis.

  • Astuce n°2 : Vérifiez que les frais d’agence soient bien stipulés à part dans l’avant-contrat.

En combinant ces deux approches, vous pourriez économiser plusieurs centaines d’euros. In fine, une préparation rigoureuse du dossier s’impose pour éviter les redressements fiscaux.

Et pour une succession ou une donation, ça se passe comment ?

On associe souvent les frais de notaire à l'achat immobilier, mais ils s'appliquent aussi aux successions ou donations. Leur calcul varie selon la nature de l'acte.

Frais de notaire pour une succession

Pour une succession avec bien immobilier, le notaire établit des actes comme l'attestation de propriété. Les frais incluent :

  • Droits de succession : Calculés selon la relation avec l'héritier.

  • Émoluments : Barème dégressif (1,548 % à 0,426 % de l'actif brut en France métropolitaine).

  • Débours : Frais pour démarches (ex : recherche cadastrale).

Pour un actif < 150 000 €, prévoyez ~1 400 €. Des plafonnements existent pour les terrains agricoles de faible valeur. Détails ici.

Frais de notaire pour une donation

Pour une donation immobilière, les émoluments dépendent de la valeur du bien :

  • 0 à 6 500 € : 4,837 %

  • 6 500 à 17 000 € : 1,995 %

  • > 60 000 € : 0,998 %

Taxes : TPF (0,60 %), CSI (0,10 %) et TVA (20 %) sur les émoluments. Généralement à la charge du donateur.

Différence avec les frais d'acquisition

Les règles de calcul diffèrent : TPF à 6,32 % pour un achat vs 0,60 % pour une donation. Les émoluments sont basés sur l'actif brut pour les successions, sur la valeur du bien pour les donations.

Pour une estimation, consultez le site de Service-Public.

Frais de notaire : ce qu'il faut retenir pour bien préparer votre projet

Votre check-list finale avant de vous lancer

Pour résumer, voici les points clés à retenir :

  1. Frais de notaire : 80% correspondent à des taxes (droits de mutation, frais de publicité foncière) reversées à l’État. Ces taxes incluent les droits d’enregistrement, les taxes de publicité foncière et les débours.

  2. Le type de bien fixe le tarif : comptez 7-8% pour l’ancien et 2-3% pour le neuf. Le neuf bénéficie de droits réduits car il ne génère pas de plus-value pour l’État.

  3. Le département influence le montant : les droits de mutation varient selon les régions. Par exemple, l’Ain (01) ou la Gironde (33) appliquent des taux plus faibles, tandis que les Bouches-du-Rhône (13) ou la Seine-Maritime (76) sont légèrement plus onéreux.

  4. Optimisez la facture : déduisez la valeur des meubles (jusqu’à 5-10% du prix) ou séparez les frais d’agence du prix du bien pour éviter leur inclusion dans le calcul des taxes.

  5. Privilégiez un simulateur en ligne : c’est la seule méthode fiable pour éviter les approximations coûteuses. Les calculs manuels surestiment souvent les émoluments du notaire ou sous-estiment les taxes.

Prêt à estimer vos frais ? Place aux outils officiels

Pour une estimation fiable, utilisez le simulateur gratuit de Service-Public.fr. Il intègre automatiquement votre département, le type de bien (neuf/ancien) et les détails de la transaction pour un calcul personnalisé. D’autres plateformes comme notaires.fr proposent aussi des outils fiables.

Avec ces outils et ces conseils, vous maîtriserez les coûts annexes de votre achat. Bon projet immobilier ! N’hésitez pas à confronter les résultats de plusieurs simulateurs pour vérifier la cohérence des estimations.

Les frais de notaire, souvent mal vus, sont surtout des taxes (80 %) et varient selon le bien (7-8 % anciens, 2-3 % neufs) et le département. Avec astuces légales et outils comme Service-Public.fr, maîtrisez-les. Fin du flou : projet immobilier serein !

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