Assurance prêt immobilier : tout savoir sur la loi Lemoine 2025

Découvrez comment la loi Lemoine 2025 vous permet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et d’économiser sur votre crédit immobilier en 2025.

11/2/202510 min read

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Assurance prêt immobilier

Assurance prêt immobilier et loi Lemoine : économisez et reprenez le contrôle

Garanties et loi Lemoine.

​Fatigué de voir votre assurance prêt immobilier coûter plus cher que nécessaire ? Les garanties comme la Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) ou l'Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) sont essentielles, mais leur prix dépend de votre âge, santé ou durée du prêt. Grâce à la loi Lemoine, changez d'assurance à tout moment sans frais, économisez des centaines d’euros sur 10 à 25 ans.

​Ce guide vous aide à éviter les pièges, comparer via le TAEA, et choisir librement votre assureur, même avec un risque aggravé via la convention AERAS. Désormais, le questionnaire médical est supprimé pour les petits prêts. Reprenez le contrôle sans vous ruiner !

  1. L'assurance prêt immobilier, c'est quoi au juste ?

  2. Décortiquons les garanties : que couvre vraiment votre assurance ?

  3. Le nerf de la guerre : combien coûte une assurance de prêt ?

  4. La loi Lemoine a tout changé : reprenez le pouvoir sur votre contrat !

  5. Passer à l'action : comment choisir et changer d'assurance facilement ?

  6. Les notions clés à maîtriser pour un contrat béton

L'assurance prêt immobilier, c'est quoi au juste ?

Votre bouclier financier pour votre projet de vie.

Force est de constater que l'assurance prêt immobilier fonctionne comme un filet de sécurité invisible. Elle protège votre investissement dans des situations imprévues : décès, invalidité permanente (IPT), perte d'autonomie (PTIA), ou incapacité temporaire de travail (ITT). C’est un pilier de la sécurité financière pour éviter que vos proches héritent de votre dette ou que votre logement soit saisi. En cas de décès, l’assureur rembourse intégralement le capital restant dû à la banque. Pour l’invalidité ou l’ITT, les mensualités sont prises en charge selon les modalités du contrat.

Est-ce vraiment obligatoire de s'assurer ?

​À l’instar des démarches bancaires courantes, la réponse est claire : aucune loi n’impose cette assurance, mais les banques la rendent incontournable. Selon service-public.fr, cette garantie reste La double protection : pour vous et pour la banque

​In fine, ce dispositif sécurise à la fois vos épaules et celles de l’organisme prêteur. Pour la banque, c’est une assurance contre les impayés, garantissant le remboursement du prêt en cas de décès ou d’invalidité. Protéger votre famille signifie préserver votre bien immobilier : en cas de coup dur, le logement reste vôtre et le capital ne devient pas une charge supplémentaire. De manière générale, vous sécurisez votre investissement évite les drames financiers, que ce soit pour une incapacité de travail ou une maladie grave.

Par exemple, la garantie PTIA prend le relais si vous devenez dépendant, tandis que la garantie perte d’emploi (facultative) peut couvrir vos mensualités en cas de licenciement, sous certaines conditions.

Que couvre vraiment votre assurance ?

Les garanties socles : l'essentiel pour votre achat immobilier. L'assurance prêt protège contre imprévus graves. Les garanties minimales sécurisent emprunteur et banque.

  • Décès (DC) : L'assureur rembourse le prêt en cas de disparition. Couvre suicide après 1 an, sauf pour prêts >120k€ sur résidence principale. Détails Évite dettes héritées.

  • ​PTIA : Activée si assistance permanente requise pour vivre. Indemnise le capital en une fois, évitant saisies.

  • ​ITT : Couvre échéances après 30-180 jours d'arrêt, utile pour indépendants sans arrêt rémunéré.

  • ​IPT : Déclenchée pour invalidité >66%, comme paralysie. Rembourse selon la quotité choisie (50% ou 100%).

Les garanties optionnelles pour une couverture sur-mesure.

  • IPP : Active pour invalidité 33-66%, indemnisant une partie des mensualités.

  • ​Perte d'Emploi : Couvre licenciement sous conditions. Règles strictes : carence 6-12 mois, indemnisation jusqu'à 48 mois. Réservée aux CDI stables.

  • ​MNO : Décisive pour métiers pénibles. Inclut dépressions et lombalgies non prouvables médicalement.

  • Les garanties obligatoires forment un socle vital. Les options s'adaptent à votre situation. Adaptez les garants selon votre métier et votre santé. Un courtier peut aider à équilibrer protection et coût.

Le nerf de la guerre : combien coûte une assurance de prêt ?

​Force est de constater qu'une assurance de prêt peut peser jusqu'à 40 % du coût total de votre financement. Pourquoi ce coût varie-t-il autant selon les profils ? Je vous dévoile ici les leviers à comprendre avant de signer. À l'ère de la loi Lemoine qui facilite les changements d'assureur, mieux comprendre ces mécanismes devient un avantage décisif.

Les facteurs qui font varier la facture

Votre profil est le principal levier du coût de l'assurance. Plusieurs paramètres entrent en jeu : l'âge, bien sûr, mais aussi votre état de santé. Un fumeur paie parfois jusqu'à 70 % de cotisation supplémentaire. Les sports à risque ou certaines professions exposées (militaire, BTP) attirent aussi des surprimes.

​Le montant et la durée du prêt jouent un rôle évident. Un crédit de 300 000 € sur 25 ans coûtera mécaniquement plus cher à assurer qu'un prêt de 150 000 € sur 15 ans. Enfin, le niveau de garanties détermine 70 % du prix. Une formule basique (décès + PTIA) coûte moitié moins cher qu'une couverture élargie incluant perte d'emploi ou maladies non objectivables.

TAEA, capital restant dû... comment s'y retrouver ?

Deux modes de calcul s'affrontent sur le marché : le contrats groupe (calculé sur le capital initial) et les délégations d'assurance (basé sur le capital restant dû). Le premier propose des cotisations fixes mais devient très coûteux sur la durée. Le second, progressivement moins cher, convient aux remboursements intégraux.

​Le TAEA (Taux Annuel Effectif de l'Assurance) devient votre arme de comparaison. Cet indicateur exprime le pourcentage réel du coût de l'assurance dans votre crédit. Depuis cette mention du TAEA est obligatoire, vous avez droit à cette donnée essentielle.

​En chiffres concrets, le TAEA varie de 0,126 % à 0,32 % selon votre situation. Pour un emprunt de 250 000 € sur 20 ans, l'écart représente plus de 5 000 € d'économies sur la durée. Le calcul sur capital restant dû se révèle particulièrement avantageux si vous irez au terme du prêt.

L'angle mort : attention aux frais cachés !

Les frais cachés restent l'écueil à éviter. Certains établissements tentent encore de facturer des frais de délégation, malgré l'interdiction clairement interdit par la loi. La loi Lemoine de 2022 renforce votre protection : impossible de vous imposer ces suppléments.

​Autre angle à surveiller : les garanties mal comprises. Une couverture à 100 % sur deux emprunteurs coûte plus cher qu'une répartition 50/50. Une garantie indemnitaire (remboursement en cas de perte de revenus) est moins protectrice mais moins onéreuse qu'une garantie forfaitaire. L'idéal ? Comparer plusieurs propositions en utilisant le TAEA comme filtre de vérité.

La loi Lemoine a tout changé : reprenez le pouvoir sur votre contrat !

Force est de constater que l'assurance prêt immobilier reste souvent sous-estimée, alors qu'elle peut représenter jusqu'à 40 % du coût total de votre emprunt. La loi Lemoine de 2022 marque un tournant décisif : elle brise les dernières barrières pour vous offrir une liberté inédite. À mon sens, comprendre ce dispositif pourrait transformer votre projet immobilier en véritable opportunité financière.

Changer d'assurance à tout moment : un droit, une opportunité !

Avant la loi Lemoine, résilier son assurance prêt immobilier relevait du parcours du combattant. Aujourd'hui, vous pouvez changer d'assurance à tout moment, sans frais ni justification. Fini les délais d'attente liés à la date anniversaire du contrat : la liberté est totale. C'est une révolution pour votre budget !

​ ​Les économies substantielles possibles atteignent facilement 30 à 50 % de réduction par rapport au contrat groupe de votre banque. Sur un prêt de 200 000€ sur 20 ans, cela représente jusqu'à 15 000€ économisés. À mon avis, c'est une chance à saisir d'urgence. Pour en savoir plus, consultez cette page gouvernementale expliquant comment changer votre assurance prêt immobilier à tout moment.

Un petit historique pour tout comprendre

Pour saisir l'importance de la loi Lemoine, un retour en arrière est nécessaire. Avant 2010, les emprunteurs subissaient quasi-exclusivement les contrats imposés par leur banque. Les étapes clés de la libéralisation :

  • Loi Lagarde (2010) : Première victoire : le droit de choisir son assureur dès la souscription.

  • Loi Hamon (2014) : Un an de liberté pour remplacer le contrat groupé.

  • Amendement Bourquin (2018) : Une fenêtre annuelle pour réduire le coût de l'assurance.

  • Loi Lemoine (2022) : L'aboutissement : la liberté totale, à n'importe quel moment.

​Malgré ces progrès, c'est bien la loi Lemoine qui instaure un équilibre parfait. Elle supprime les formalités (fini la lettre recommandée) et exige que le nouveau contrat offre une couverture équivalente. En somme, une évolution qui place l'emprunteur en acteur principal de son contrat !

Passer à l'action : comment choisir et changer d'assurance facilement ?

La délégation d'assurance : votre meilleure alliée pour économiser

Force est de constater que le contrat de délégation d'assurance permet souvent d'économiser jusqu'à 50 % par rapport au contrat de groupe de la banque. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas réservé aux experts : tout emprunteur peut en bénéficier en respectant l'équivalence des garanties, définie par la Fiche Standardisée d'Information (FSI). Par exemple, une personne en bonne santé évite de payer pour des couvertures inutiles comme la perte d'emploi ou les maladies non objectivables.

​Le contrat individuel offre deux avantages majeurs : des tarifs réduits et une personnalisation selon votre profil. Un jeune cadre sans antécédents médicaux peut opter pour une couverture basique décès invalidité. À l'inverse, un artisan indépendant pourrait prioriser une garantie incapacité temporaire de travail. C'est bon signe pour votre budget, surtout sur des prêts longs (20-30 ans), où les économies s'accumulent.

La marche à suivre pour changer de contrat (sans prise de tête).

La procédure est simplifiée depuis la loi Lemoine. Voici les étapes clés :

  1. Comparer les offres : Utilisez des comparateurs en ligne pour trouver un contrat moins cher avec des garanties équivalentes. Un outil comme celui-ci vous guide dans l'analyse des exclusions, délais de carence et plafonds de garanties.

  2. Souscrire le nouveau contrat : Adhérez à la nouvelle assurance sans résilier l'ancienne avant.

  3. Envoyer la demande à la banque : Transmettez l'attestation et les conditions générales du nouveau contrat, en précisant les garanties décès, invalidité et PTIA.

  4. Attendre la réponse de la banque : Délai légal de 10 jours ouvrés pour l'accord ou le refus motivé. En cas de blocage, le médiateur bancaire peut intervenir.

  5. Résilier l'ancien contrat : Une fois validé, résiliez l'ancienne assurance (le nouvel assureur peut s'en charger, y compris les démarches administratives).

​Saviez-vous que 60 % des emprunteurs économisent 1 000 €/an ? C'est une opportunité à saisir, réalisant plusieurs milliers d'euros d'économies. Exemple concret : un prêt de 200 000 € sur 20 ans permet d'économiser jusqu'à 4 000 € de primes, sans compromettre la sécurité de la banque.

Le questionnaire de santé, c'est fini ? Pas pour tout le monde !

Depuis la loi Lemoine, le questionnaire de santé est supprimé sous conditions : plafond de 200 000 € (400 000 € en couple) et terme du prêt avant vos 60 ans. Au-delà, il reste obligatoire, notamment pour les prêts longs (>25 ans) ou les dossiers à risque (professions périlleuses, pathologies antérieures). Par exemple, un artisan en bâtiment ou un parent isolé avec un enfant à charge aura besoin de justificatifs médicaux.

​Ce dispositif, détaillé ici, facilite l'accès à l'assurance pour les profils classiques. Pour les cas complexes, la convention AERAS propose des garanties adaptées aux antécédents médicaux lourds, avec des seuils d'acceptation plus flexibles. À noter : le droit à l'oubli pour certaines maladies graves (cancers, diabète) est réduit de 10 à 5 ans, simplifiant les démarches.

Les notions clés à maîtriser pour un contrat béton.

La quotité d'assurance : un point crucial quand on emprunte à deux

Pour les co-emprunteurs, la quotité d'assurance détermine la part du prêt couverte pour chacun. Ce paramètre doit totaliser au moins 100% minimum pour garantir un remboursement complet en cas de sinistre. Une mauvaise répartition peut déséquilibrer les responsabilités financières, surtout en cas de disparité de revenus.

  • Exemple 1 (Classique - 50/50) : Chaque emprunteur est couvert à 50%. En cas de décès, l’assurance rembourse la moitié du capital, le survivant paie le reste. Adapté aux couples avec des revenus similaires.

  • Exemple 2 (Selon les revenus - 70/30) : Si un emprunteur génère plus de revenus, la quotité s’adapte à ses apports. Utile pour refléter la réalité des charges financières.

  • Exemple 3 (Sécurité maximale - 100/100) : Chaque personne est couverte à 100%. En cas de décès, l’assurance rembourse l’intégralité du capital. Le survivant n’a plus rien à verser. Coût plus élevé, mais protection optimale pour les familles.

Délais de carence et de franchise : quand commence votre couverture ?

​Les termes délai de carence et délai de franchise sont souvent confondus. Voici la différence :

​Le délai de carence est la période initiale où certaines garanties ne s’activent pas (ex : 12 mois pour la perte d’emploi, pour éviter les souscriptions opportunistes).

​Le délai de franchise est la période après un sinistre (ex : 90 jours pour l’ITT) où l’assureur ne paie pas. Optez pour des délais courts : un délai de 30 jours au lieu de 90 est un avantage en cas d’arrêt maladie imprévu.

Le cas particulier du risque de santé aggravé : la convention AERAS

La convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) facilite l’accès au crédit pour les personnes ayant eu des pathologies graves. Le droit à l’oubli, par exemple, permet, après 5 ans sans rechute (cancer, hépatite C), de ne plus déclarer ces antécédents.

​Les ressources de service-public.fr, comme ce guide sur la convention AERAS, expliquent comment ces règles protègent les emprunteurs. En cas de doute, il est conseillé de consulter ces documents pour mieux évaluer son éligibilité.

​L’assurance prêt immobilier est essentielle : elle protège votre famille et rassure la banque. Grâce à la loi Lemoine, changez d’assurance à tout moment pour économiser. Une démarche simplifiée s’offre à vous. Votre projet mérite une assurance solide et évolutive, adaptée à vos besoins.


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